Les impatiences se traduisent par un besoin irrésistible de bouger les jambes.
Ce besoin est dû à une sensation de gêne, d’inconfort, de sensations désagréables parfois douloureuses à la limite du tolérable, de fourmillements, picotements, ruissellements, brûlures, contractures, secousses, torsions, décharges électriques…
Ces sensations se font ressentir dans les pieds, les jambes et parfois les bras.
Ces impatiences ne surviennent qu’au moment du repos, en position assise ou couchée, principalement le soir voire la nuit, à l’endormissement ou au cours du sommeil. Parfois aussi la journée, lors d’une immobilité prolongée.
Le seul moyen de soulager ces impatiences est alors le mouvement, la marche ou une activité cérébrale soutenue. La disparition des symptômes avec l’activité (cérébrale ou physique) est d’ailleurs un argument diagnostique qui permet de différencier les impatiences du syndrome des jambes sans repos (SJSR) des douleurs (ou lourdeurs) de l’insuffisance veineuse qui, à l’inverse, sont soulagées par le repos allongé.