La télévision, l’ordinateur, les jeux vidéo sur console ou sur ordinateur, l’utilisation d’Internet et du téléphone mobile sont associés à des éveils et à un sommeil de médiocre qualité.
Les enfants qui regardent la télévision 2 heures par jour la semaine et le week-end ont un coucher plus tardif, une durée de sommeil diminuée et un lever plus tardif le week-end. Plus l’utilisation est importante plus le retentissement est grand.
Les enfants qui regardent la télévision plus de trois heures par jour pendant l’adolescence ont un risque plus élevé d’avoir des troubles du sommeil à l’âge adulte.
Comment ces médias influencent-ils le sommeil ?
Ce type d’activité n’est pas structuré dans le temps. Sans début et sans fin clairement défini, le jeune n’est pas à l’écoute de son sommeil et laisse passer tous les signaux qui devraient le conduire à se coucher.
Ces activités prennent beaucoup de temps et favorisent la sédentarité, elle-même connue pour déstructurer le sommeil.
L’exposition à la lumière d’écran, juste avant le sommeil affecte le rythme veille/sommeil en modifiant la sécrétion de mélatonine (régulateur des rythmes de sommeil, il facilite l’endormissement). La lumière agit également en augmentant le niveau d’activité et d’éveil et donc retarde l’endormissement.
Enfin, le contenu des programmes de télévision ou de certains jeux excessivement violents, donc stimulants, peut entraîner des tensions et augmenter l’anxiété qui génère à son tour des difficultés d’endormissement.