L’influence du cadre familial sur le sommeil

Contenu publié le : 25 janvier 2009 et modifié le: 13 juin 2023

Quelle est l’influence du cadre familial sur le sommeil ? Les habitudes de sommeil des parents ont une réelle influence sur le reste de la famille : plus les parents sont insomniaques et consomment des médicaments contre le stress ou pour dormir, plus le risque d’être insomniaque ou de consommer de tels médicaments est grand pour les enfants.

L’atmosphère et les rapports entre les membres de la famille sont essentiels : les parents ont souvent du mal à établir une relation d’écoute et de dialogue avec les ados. Il peut donc être difficile de trouver de l’aide auprès d’eux en cas de problème. Chacun se renferme souvent dans le silence, ce qui n’est pas le mieux à faire pour dialoguer ! De plus, les parents « exigent » des résultats à l’école, mais cette exigence peut être trop forte et provoquer stress et angoisse.

Pourtant, les relations familiales sont essentielles pour se forger sa propre personnalité. Même s’il y a opposition ou désaccord avec la famille, elle structure l’identité et la façon d’être. C’est un moment qui permet d’apprendre à gérer les relations interpersonnelles, à faire des plans sur l’avenir, etc. Il peut alors être plus facile de parler avec d’autres personnes que les parents : un oncle, une tante, un grand-parent, ou les parents d’un(e) ami(e) peuvent écouter et aider.

Les bonnes pratiques à adopter pour que l’influence du cadre familial sur le sommeil soit positive :

 

SPÉCIAL PARENTS !

Les parents doivent éviter les attitudes qui isolent leurs enfants et ne pas rendre la situation encore plus dure à vivre.


Rien ne sert de :

– Culpabiliser ou harceler l’adolescent (souvent parce que les parents sont eux-mêmes angoissés) en disant : « Tu n’es même pas capable de te lever. »

– Faire la morale en disant : « Tu trouves ça bien ? » ou « Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. »

– Tenir un discours décourageant et alarmiste : « Tu n’arriveras jamais à bosser. »


Il est préférable de :

– Parler du problème, en dehors des moments où il se pose pour chercher et trouver des solutions ensemble.

– Demander à l’adolescent comment il pense pouvoir être aidé.

– Se demander si les parents ne sont pas un peu en cause dans ces problèmes de rythme du sommeil :

  • Activités professionnelles qui prennent trop de temps ;
  • Dîner trop tardif ;
  • Mauvaise organisation de la maison ;
  • Horaires des repas qui changent tous les jours ou pas d’horaire du tout ;
  • Téléviseurs ou ordinateurs dans toutes les pièces.

Il convient de chercher en famille des solutions que tout le monde peut accepter. Par exemple :Quelle est l’heure commune à partir de laquelle nous pouvons tous arrêter de téléphoner, de chatter sur Internet, etc. ?

Faut-il consulter un médecin ?

Oui, s’il y a une demande. Cela montre une prise de conscience et un appel à chercher des solutions.

Ne pas banaliser les problèmes (« C’est l’âge, ça passera »).

S’il n’est pas demandeur ou refuse toute aide, il est souhaitable de faire alors très attention aux signes d’un mal-être profond voire d’une dépression. La consultation d’un spécialiste peut être nécessaire, même en cas de refus, pour tenter de trouver des solutions.

Plus d’infos sur la prise en charge proposée par le Réseau Morphée en cliquant ici.

Evaluez votre sommeil avec notre questionnaire du sommeil et notre nouveau questionnaire pour les ados.

 

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